Bellevaux, petite commune du Chablais en dessus de Thonon les bains, a été célébré et connu en Argentine grâce a José Pedroni dans son poème « Sérafina de Bellevaux » José Pedroni, fut un poète et auteur de chansons célèbre au siècle dernier en Argentine. Né a Galvez, province de Santa Fé, il a passé une grande partie de sa vie a Esperanza, la première colonie agricole de l’Argentine. Durant 35 ans, comptable dans la même société , il a en même temps, laissé un œuvre poétique importante. Pourquoi la Sérafina, Pourquoi Bellevaux ? Dans les premières années sa vie, il passa quelques années dans la commune de San Carlos Norte. Cette petite commune vit arriver dans les années 1860 entre autres, des savoyards venus de Bellevaux. Il y rencontra son épouse Élisa Chautemps , dont la mère était la Sérafina. C’est cette Sérafina qu’il a glorifié dans son célèbre poème. Elle était née Sérafina Voisin en France a Bellevaux et épousa Juan Esteban Cornier né aussi à Bellevaux.
Sérafina de Bellevaux
Sérafina a eu sept enfants
Ils étaient descendants de Francisco a Léonia
Des sept, je sépare doucement Maria
afin que vous pussiez la voir comme la gloire du jour
Sérafina Voisin adorait sa terre
Elle était de Savoie , qui s’accroche a son monde
saut, colline ,vallée, précipice qui terrifie
et le vieux monastère ou le moine est enfermé
Sérafina Voisin est comme on dit, le hêtre
la fleur des hauteurs et la baie sauvage
Mais un jour le mari veut changer de plage
Sérafina l’écoute, elle l’entend et s’évanouit .
Le ciel au dessus de la vallée s’effeuille précocement
Tout Bellevaux est blanc ,blanc comme le riz
Sérafina parmi les pierres, va a la maison de Dieu
« Tu suivras ton mari « ordonne la vielle voix
Et Sérafina cesse de de rire et chanter
Ses nuits maintenant se passent a coudre et ranger
Dans une boite elle met ses mouchoirs pour pleurer
et dans les autres, les portraits, la bible et le collier
Alors viennent les dernières heures douloureuses
Sérafina a pris son mouchoir rose
Elle dit adieu aux sommets, aux châteaux, aux lauzes
elle sait qu ‘elle ne reviendra pas et ses affaires aussi
Salut a ton destin,de larmes maman alpine
Heureux celui qui vous attends, le pays de San Carlos
Ton mari ,c’est le chêne et tes enfants leur cime
En toi il y a les paroles, la colline et les hirondelles
Heureux ton destin de semeuse.
traduit en français le texte perd un peu de son charme poétique original…